La fois où je me suis remise au tennis

Il y a une quinzaine de jours, j’ai décidé de recommencer à jouer au tennis. C’est une décision qui me tourne dans la tête depuis plusieurs mois/années… mais je repoussais l’idée, je me disais que je n’avais pas de partenaire, pas le temps, que j’avais mal aux genoux. Bref, je me trouvais plein d’excuses. Mais en fait, le tennis fait partie de mon identité. J’ai été élevée avec l’idée que le sport est important, non pas tant pour l’aspect compétition, mais simplement pour l’impact que cela a sur la santé et pour l’aspect « dépassement de soi ». Et le tennis est mon sport de prédilection puisque j’y ai joué pendant de nombreuses années.
 
J’ai pris chacune des excuses que mon esprit avait trouvées et je m’y suis attaquée une à une. J’ai réglé mon problème de genoux l’année dernière, je me suis assurée que j’aurais une partenaire si je recommençais à jouer et puis le temps… c’est toujours la même chose : si c’est une priorité pour moi, je trouverai le temps, quitte à sacrifier d’autres activités qui sont moins importantes pour moi. Je pense aussi que cette période de confinement a exacerbé cette réflexion de « Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? » .. bref, une fois que je sors de mon personnage de « working mum » qui mène une vie à 100km/heure, quand je prends le temps de reconnecter avec moi et avec mes valeurs, qui ai-je vraiment envie d’être ? Et là, en écoutant ma petite voix intérieure, la voix d’Arli plus jeune qui passait tous ses étés au tennis à jouer avec ses copines, je me suis dit que j’avais envie de reconnecter avec cela et d’en faire une priorité. 
 
Et donc ce samedi, j’ai fait mon retour sur les courts. J’ai pris un cours particulier avec un très chouette prof. Pendant une heure, je n’ai travaillé que mon coup droit. Mais j’étais tellement contente à la fin de la leçon ! J’étais rouge comme une tomate, j’avais une ampoule à un de mes talons… mais j’étais tellement heureuse et fière de moi d’avoir été à l’écoute de mes besoins, d’avoir fait de ce désir une priorité que j’ai passé le reste de la journée et du WE sur mon petit nuage. Alors pourquoi m’arrêter en si bon chemin ? Vous savez donc où je serai samedi prochain : sur le court, rouge tomate, en train de faire des revers j’espère cette fois !
 
Bliss bizz
Arli
 
PS : si vous aussi vous souhaitez reconnecter avec vos valeurs, vos priorités et être capable d’y allouer votre temps et votre argent en toute sérénité, rejoignez-nous pour notre programme de 4 semaines « Time is Money & vice versa » … nous nous ferons un plaisir de vous accompagner sur ce chemin !