
Comme vous le savez, depuis quelques semaines, Jess et moi aimons partager avec vous les réflexions et les prises de conscience que le confinement a pu susciter chez nous. Après avoir réfléchi pas mal sur mon rapport au temps, cette période m’a aussi fait réfléchir sur ma consommation et l’utilisation que je fais de mon argent.
Je vais être honnête, je suis une bonne cliente…. Et je pense même que je suis assez matérialiste comme fille. J’aime les belles choses: les beaux vêtements, les beaux sacs à main, les belles voitures, les beaux stylos… C’est étrange parce que ce n’est pas ce que je regarde chez les autres, mais c’est ce que je regarde chez moi. Et pourtant, cette période de confinement m’a une nouvelle fois confrontée à mes croyances et à mes priorités! Ai-je vraiment besoin de 4 beaux sacs à main? Ai-je vraiment besoin de garder dans ma garde-robe cette belle veste en cuir… qui en fait ne me met pas en valeur? (Autant vous dire que Vinted est devenu mon nouveau meilleur ami pendant cette période!) Je ne changerai pas radicalement, je vais continuer à aimer les belles choses, mais sans doute que je n’ai pas BESOIN d’en posséder autant! Quels sont vraiment mes BESOINS? Qu’est-ce qui me rend vraiment heureuse? Est-ce que je dépense mon argent dans des choses qui me rendent heureuse sur le long terme ou plutôt pour assouvir une pulsion de consommation?
Le fait d’être cantonnée à la maison fait que je ne suis plus exposée aux tentations des magasins ou aux tenues que portent mes collègues qui peuvent m’inspirer, me pousser à acheter encore une autre pièce vraiment sympa. Certes j’ai acheté des choses sur internet pendant le confinement: des puzzles pour les enfants, un jeu de badmington, des livres, de l’élastique pour fabriquer des masques… ah oui et tout de même 2 chemises chez J. Crew! Mais en comparaison de ma consommation habituelle, il y a un vrai changement. Combien de fois, ne vais-je pas faire un tour en ville, je n’ai besoin de rien… mais je dépense tout de même 100-150€.
Autre changement: pendant le confinement, c’est mon mari qui est allé faire les courses de nourriture. Et bien là aussi, nous remarquons une belle différence. Lui n’achète que ce qui est écrit sur la liste, tandis que moi je rajoute toujours quelques achats dans le but de faire plaisir à toute la famille. Sommes-nous moins heureux en nous limitant à ce qu’il y a sur la liste? Certainement pas!
Alors évidemment se pose la question à 1 Million d’Euros: quid à la fin du confinement? Comment vais-je réagir lorsque je retournerai dans les magasins, lorsque je serai de nouveau exposée aux tentations de consommation? Aurais-je toujours le courage, le réflexe de me poser la question “Ai-je vraiment besoin de cet article? », « Et même si je peux me le permettre, qu’est-ce que cela va m’apporter sur le long terme?”. Comme pour toutes les réflexions que nous avons déjà partagées sur le temps, aurais-je le courage d’aller à contre-courant et de rester vraie à moi-même ?
Ohlala, gros défi en perspective!!!
Blissbizz
Arli