
Le mois d’octobre a été pour moi un mois de transition entre deux jobs. Je voulais m’octroyer le temps pour laisser la place à tout ce que je devais digérer et préparer. D’une part, clôturer un chapitre de treize années de ma vie professionnelle et d’autre part, me préparer pour une nouvelle aventure palpitante. Et au milieu de tout cela, prendre du temps pour moi et pour ma famille.
Ce mois d’octobre, ce mois de transition donc, aura été très intéressant à bien des égards, et j’ai beaucoup appris sur moi-même dans cette expérience (sujet pour un autre blog post). Et en effet, j’ai passé beaucoup de temps à m’occuper de ma famille, de ma maison et aussi de ma fille. Dans cette danse d’équilibriste incessante de mère d’ado qui cherche sa place, je me suis quelque peu perdue. Par disponibilité de temps, je me suis sans doute investie beaucoup plus que je ne le faisais en temps normal. Et cela m’a demandé beaucoup d’énergie, sans doute trop d’énergie, au point de ne penser quasiment plus qu’à cela. Qu’il s’agisse de passer du temps avec elle, de planifier une virée shopping, de l’aider dans ses cours, de lui trouver des outils pour l’accompagner dans son étude, etc. je me suis investie sans compter.
Aujourd’hui, je suis heureuse de recommencer à travailler et de pouvoir enfin remettre mon attention vers des activités qui ME concernent. Je ne pouvais pas continuer à être là pour ma fille en permanence, je ne me sentais plus moi-même. Je vois ce mois de transition comme une parenthèse qui, je l’espère, nous aura été bénéfique à toutes les deux. Et depuis le début de ce mois, j’ai repris le cours de ma vie, je suis de retour dans ma zone de confort, et je lui laisse un peu plus d’espace à elle aussi. Mon objectif a toujours été de lui montrer que je pouvais avoir une carrière qui m’éclatait, qui parfois m’accaparait, tout en étant une maman attentive (mais pas parfaite !). Alors oui, il s’agit certes d’un objectif qui pourrait être considéré d’égoïste, mais finalement quel exemple serais-je pour ma fille si je ne lui montrais pas que j’aime vivre ma Big Life et mon Big Job ?
Bliss bizz
Arli