La fois où je me suis dit que les dimanches n’étaient pas obligés de puer…

BLISS ou la fin des dimanches qui puent…

Cette photo a été prise un… dimanche (puisqu’on vous le dit)

Alors que nous savons tous que dimanche peut rimer avec pique-nique à la campagne, visite d’expo et brunch entre copines, j’ai l’impression qu’un vécu de c’est-dimanche-le-weekend-est-déjà-fini s’est inscrit en moi pendant de longues années.

Enfant, c’était les quelques derniers moments de jeu avant un retour aux cahiers de devoirs; adolescente, je voyais cela comme des heures interminables avant de retrouver les copains à l’école. Des souvenirs qui vont de Jacques Martin à Walker Texas Ranger… ben oui, le dimanche, bonne chance à l’époque pour trouver un programme télé qui ne soit pas complètement déprimant. Adulte, et bien à 17H, c’était déjà redevenu une soirée comme les autres, ne me séparant que de quelques heures du retour au bureau. Des heures à passer le temps en faisant le ménage, une dernière lessive, préparer la semaine ou au mieux lire ou regarder une série.

Puis Arli et moi nous sommes dit, il y a quelques années, que nous pourrions trouver une occupation récurrente pour égayer ce jour si particulier. Nous avons donc organisé nos séances de ciné-club, avec choix de films des années 80 et un souper simple avec hommes et enfants. C’était le début de la mission anti-dimanches pourris.

En fait tout ça, c’est une vue de l’esprit. Au lieu de zoner toute la journée en attendant le début de la semaine, rechargeons nos batteries. Ces deux jours de weekend, nous les chérissons de plus en plus. Depuis lors, Bliss est né et le dimanche est le jour que nous préférons pour organiser un package. Alors finie la morosité dominicale et même si maintenant qu’il y a Netflix, un dimanche peut permettre de temps en temps de regarder quelques épisodes de Walking Dead, l’objectif est toujours de faire en sorte de rentrer le lundi au bureau avec le sourire. “Il était comment ton weekend?”: “Excellent, j’ai passé un très bon dimanche”.