
Tic tac, tic tac… la date fatidique approche. Tout le monde a dans la ligne de mire ce 8 mai où les terrasses vont enfin pouvoir ouvrir en Belgique.
Autour de moi, j’entends plein de personnes qui attendent cela avec impatience, comme une délivrance. Et je peux les comprendre. Alors, je me demande : comment vais-je aborder cette date du 8 mai ?
Pour être honnête, je ressens différentes émotions… et l’excitation et l’envie n’en font pas partie. En fait, je me sens plutôt inquiète, préoccupée, voire anxieuse (bon, pas tout le temps hein !).
Malgré tous les inconvénients liés au confinement de ces derniers mois, je me rends compte que j’y ai trouvé un certain équilibre, un équilibre lié à ma personnalité. Alors, évidemment, j’ai la chance d’habiter dans une maison, à la campagne et donc, il m’est facile de sortir et de prendre l’air, de changer d’air.
Mais à côté de cela, la situation convenait assez bien au côté plutôt introverti de ma personnalité. Plus besoin de me poser mille questions comme lorsque je recevais une invitation pour une grosse fête (parce qu’au fond, est-ce que j’ai vraiment envie d’y aller). Plus besoin de me remettre en question en voyant (souvent sur les réseaux sociaux) des personnes qui participent à des évènements super cools, entourés de plein d’amis (parce que peut-être que je manque quelque chose de top).
Et maintenant, que va-t-il se passer lorsque je verrai toutes ces personnes super heureuses de retrouver leurs amis autour d’une table en terrasse ? Comment vais-je réagir ? Vais-je ressentir un petit pincement au cœur, un sentiment de jalousie ? La jalousie liée au fait que je n’y suis pas, … alors qu’au fond de moi, je ne suis pas certaine que je voudrais vraiment y être (vous me suivez ? ). Pourtant, cela fait plus cool d’y être, non ?
Et donc, en fait, je suis anxieuse de retomber dans la comparaison ! La comparaison de ma vie par rapport à celle des autres. Je suis inquiète de me dire que ma vie est moins bien que celle des autres. En oubliant évidemment qu’une photo prise à un moment sur une terrasse où tout le monde a le sourire n’est pas le reflet de la réalité.
Attention, n’allez pas penser que je n’aime pas la compagnie de mes amis ! Que du contraire… mais je préfère le faire dans un environnement plus intimiste. Par exemple, depuis quelques années, je fête chaque année mon anniversaire entourée de mes meilleures amies. Et rien ne pourrait me rendre plus heureuse que cette soirée où j’ai mis les petits plats dans les grands pour accueillir ces personnes si importantes pour moi.
Je vais donc essayer d’aborder cette date avec le plus de sérénité possible. En me rappelant des priorités que j’ai identifiées pour moi, en me rappelant ce qui me remplit d’énergie. En me rappelant que ma vie est très bien comme elle est, qu’elle est le reflet de mes priorités et qu’elle m’apporte quotidiennement beaucoup de satisfaction et de joie.
Blissbizz
Arli
Très joli Post. La comparaison tue “ le moi” et les raisons sociaux n’aident en rien. Une rébellion silencieuse reste une rébellion et un retour à soi. Inspirant…
Merci Carine!!!