La fois où raquette de tennis a rimé avec angoisse

Nous le savons toutes, ce que les autres pensent de nous (ou du moins, ce que nous pensons que les autres pensent de nous), peut avoir un impact sur ce que nous décidons de faire ou pas, et ainsi sur notre état d’esprit. Lors de notre dernière vidéo, nous avons montré que le perfectionnisme pouvait être la conséquence des attentes que nous pensions que les autres avaient à notre égard.

Aujourd’hui je voudrais partager avec vous une anecdote qui m’est arrivée il y a très longtemps et qui montre à quel point le regard des autres ou la crainte de ce qu’ils pourraient penser de nous peut nous influencer.

Ceux qui me connaissent bien et qui nous suivent depuis quelque temps, savent que j’adore jouer au tennis. C’est vraiment mon sport de prédilection et j’y joue de depuis que je suis enfant. À la sortie de l’unif, j’ai rejoint un groupe de copains qui jouaient chaque semaine en soirée au tennis. Un jour, une des filles du groupe avait oublié sa raquette. Elle demande si quelqu’un a une raquette à lui prêter et comme j’en avais deux, je lui en prête une. À la fin de la séance, elle ne me la rend pas, elle repart avec (sans doute par distraction). Les semaines qui suivent, elle continue à jouer avec ma raquette, sans même m’en parler. Je me disais que ce n’était pas normal, que je devais lui dire quelque chose, que je devais lui rappeler qu’il s’agissait bien de ma raquette… Mais je n’osais pas. J’avais peur que si je lui en parle, si je lui rappelle qu’il s’agissait de ma raquette, elle me prenne pour quelqu’un de «pas fun », quelqu’un qui accordait beaucoup trop d’importance à des petites choses….parce que en toute objectivité, que pouvait-il bien se passer : qu’elle me vole ma raquette, alors que je la voyais chaque semaine ?  Mais je ne voulais pas la froisser, l’embêter avec ma raquette.

C’en était venu à un point que j’y pensais souvent, et je ne savais pas quoi faire. Toutes ces pensées m’angoissaient et ne me permettaient pas d’agir, de trouver une solution. 

J’en ai parlé à la psy que je voyais à l’époque, et qui m’avait donné comme mission pour l’entrevue suivante, d’avoir récupéré ma raquette par la porte ou par la fenêtre : elle m’avait dit que même si je devais inventer un mensonge pour la récupérer, l’important c’était que je fasse la démarche, et que je récupère cette raquette…. afin de me libérer de ce poids. Et donc c’est ce que j’ai fait : j’ai inventé un mensonge et j’ai dit à cette fille que ma maman allait jouer au tennis le week-end qui suivait et que donc je devais récupérer ma raquette.

J’étais évidemment très fière de moi, d’avoir surmonté ma peur du regard de l’autre, et d’avoir osé réclamer ma propre raquette. Rétrospectivement quand je repense à cette histoire, je me dis que j’ai accordé vraiment beaucoup trop d’importance à ce que cette fille aurait pu penser de moi si je lui réclamais tout simplement ma raquette. Mais je pense que le fait d’être passée à l’action, d’avoir osé réclamer ma raquette, même en utilisant un mensonge (un tout petit) m’a aidé à passer outre la barrière que j’avais mise autour de moi à cause de mes pensées.

Avec le temps, j’apprends à me défaire de ce que les autres pourraient penser de moi (même si cela n’est pas toujours facile) et à me raisonner lorsque je me retrouve dans des situations qui sont un peu similaires. Je suis plus consciente des tours que mes pensées peuvent me jouer et en parler avec une personne de confiance m’aide souvent à voir les choses sous un autre point de vue et à avancer !

Si vous aussi vos pensées vous jouent des tours et vous empêchent d’avancer, il est aussi peut-être temps de passer à l’action. Dans les semaines qui viennent, nous allons relancer une nouvelle session de notre programme le Système B., notre programme de coaching pour les femmes actives qui veulent en obtenir plus de la vie. Si vous souhaitez avoir plus d’infos sur ce programme, n’hésitez pas à nous répondre simplement « Système B. » et nous prendrons contact avec vous !

A très vite

Blissbizz

Arli