Etre vraiment soi

Ce week-end, je lisais un article d’une journaliste qui se demandait quelle était l’attitude à adopter pour réussir professionnellement : faut-il accepter les codes masculins du monde du travail ou faut-il s’engager dans une révolution afin de faire prévaloir d’autres codes, d’autres règles ? Au début j’étais un peu interpellée par cette dichotomie dans laquelle je ne me retrouve pas vraiment. Sans grande surprise à la fin de son article on se rend compte que la réponse se trouve souvent entre ces deux propositions.


Et pourtant dans mon cas je vois les choses un peu différemment.


Ma ligne de conduite est que je n’ai pas envie de faire des compromis sur la personne que je suis, afin de pouvoir progresser dans ma carrière. Certes je suis ambitieuse (je n’ai pas honte de le dire), j’aime obtenir des succès dans mon travail, j’aime continuer à évoluer. Et tout cela je veux pouvoir le faire sans compromettre la personne que je suis. Oui, je suis une femme évoluant dans un grand groupe pharmaceutique, oui je suis une épouse, oui je suis une maman, oui je suis une amie, etc. Je suis une personne aimable, souriante, sociable, distraite et je suis quelqu’un de déterminé, de pragmatique, qui veut obtenir des résultats.
Vous remarquerez qu’à plusieurs reprises j’ai utilisé le “et” plutôt que le “Mais”. Parce que je pense que ce sont toutes ces facettes de ma personne, de ma personnalité qui me permettent aujourd’hui d’être la leader que je suis dans mon entreprise mais aussi en dehors de cette entreprise. Attention, n’allez pas croire que je suis naïve : je sais très bien que la vie en entreprise possède ses propres règles, sa propre politique, et qu’il ne faut pas ignorer ce contexte si l’on veut réussir. 

Et je reste convaincue qu’en étant capable de progresser dans sa carrière tout en restant fidèle à soi-même, on inspire d’autres femmes à pouvoir faire la même chose, on peut jouer, à son échelle, un rôle de modèle inspirant pour démontrer à d’autres femmes qu’il n’y a pas besoin de faire des sacrifices sur qui on est, afin de pouvoir continuer à se développer dans son travail. 


Il y a quelques mois, j’ai reçu le feed-back de mon manager que j’étais trop gentille. Nous le savons toutes : pour une femme,  recevoir le feed-back que l’on est trop gentille, ce n’est jamais perçu comme quelque chose de positif. Et pourtant même si j’étais un petit peu surprise (déçue ?) sur le moment, je me suis posé la question : est-ce que j’ai envie de ne plus être gentille afin de pouvoir continuer à progresser ? Immédiatement la réponse qui s’est imposé à moi était : non. 

Oui, je suis quelqu’un de gentil dans le monde du travail, je suis quelqu’un qui cherche la collaboration, la coopération. Parce que je suis persuadée que c’est à travers ces vecteurs que l’on obtient les meilleurs résultats. Je remarque aussi que quelques mois après ce premier feed-back, mon manager ne m’en a plus parlé, et qu’il se rend plutôt compte qu’avec mon équipe nous avons été capables d’accomplir de belles choses, des résultats importants pour l’équipe. Et cela me conforte dans le fait de ne pas vouloir changer qui je suis, de ne pas vouloir sacrifier ma personnalité et ma personne à fin de pouvoir progresser pour ma carrière. Je suis profondément convaincue que c’est en étant en complète adéquation avec qui je suis vraiment, avec mes valeurs, que je serai capable de donner le meilleur de moi-même pour mon boulot au quotidien.

Si ce blog post vous parle, pourquoi ne pas nous rejoindre pour notre prochain webinar le 19 avril à 19.45. L’intitulé est : Les 2 premières étapes pour progresser dans votre carrière sans faire de sacrifice. Vous trouverez plus d’info en suivant le lien ci-dessous

–> lien pour s’inscrire.

Blissbizz

Arli