Big Job Big Life: comment les femmes brillantes combinent VRAIMENT vie pro et vie perso ?

Lors de notre table ronde, les femmes brillantes que nous avons invitées nous ont inspirées pendant une conversation riche en rires et émotions et au contenu élevé ! Céline Reynaud (Business Development @ EY & Chair @ LEAD network Europe) et Nathalie De Wachter (Fondatrice Two for One Job) nous ont rejointes pour échanger sur des questions de combinaison vie pro – vie perso . En voici les points forts !  

« Quelles sont les pratiques simples que nous utilisons pour combiner vie pro et vie perso de manière à vivre nos ambitions ? »

  • Faire ce qui me donne de l’énergie plutôt que faire ce qui m’en prend et donc suscite des frustrations ou me fatigue. Pour cela, il importe d’être connectée à soi-même et de ne pas se voiler la face. Parfois, il peut sembler compliqué de se décharger d’une tâche, une mission qui nous pompe de l’énergie mais à la culpabilité succède un soulagement qui n’a pas de prix et la possibilité de récupérer cette énergie et ce temps pour autre chose.
  • Être authentique avec moi-même. Nous avons beaucoup parlé des émotions lors de cette table ronde et de leur importance en tant que messagères. Qu’est-ce qu’une émotion vient me donner comme message ? Ceci nécessite de les repérer mais pas seulement car au fur et à mesure qu’elles se répètent, le message devient plus clair. Là aussi, après la compréhension vient la prise de décision.
  • Combiner ! Les exemples partagés sont nombreux : j’apprends l’italien avec deux amies avec qui je fais du sport ; je vais courir avec une copine pour papoter en restant en forme ; j’écoute des podcasts en voiture ; etc. Combiner n’est pas faire du multitasking ! Nous en avons déjà parlé lors de l’un de nos webinars, le multitasking est à proscrire : notre cerveau n’est pas fait pour fonctionner comme ça, il nous faut davantage de temps pour arriver au bout d’une tâche, ça nous pompe une énergie considérable et alourdit la charge mentale par un effet de yoyo. Combiner, au contraire, nous permet de répondre à plusieurs besoins en même temps, ne sollicitant pas les mêmes canaux et ne créant donc pas de surcharge. Go go go pour la combinaison ! Ajoutons au passage qu’on en a marre d’entendre que les femmes seraient capables de faire plusieurs choses à la fois et pas les hommes… non, le multitasking n’est bon pour personne. Combiner avec intention, l’est. C’est aussi ce qui fait la différence entre les deux, la combinaison est réfléchie et multiplie le plaisir alors que le multitasking est une manière de se donner l’illusion que nous sommes plus efficaces. « Le multitasking est un mensonge », bam, c’est dit.
  • M’assurer de l’envie de me lancer dans un nouveau challenge avant d’y aller tête baissée. Même si le challenge en soi est excitant, certains le sont plus que d’autres, laissons donc la place à ceux qui ont vraiment du sens pour moi.

« Quelles sont les croyances qui font que nous sommes souvent enfermées dans un modèle de vie épuisant ? »

  • Cette envie de bien faire qui nous pousse à être bonne dans notre job se manifeste aussi dans notre vie de maman, de femme, d’amie et peut être épuisante ! La femme parfaite est une connasse… avoir envie de bien faire, oui, mais arrêtons de vouloir être parfaites sur tous les fronts !
  • La culpabilité des mères : un modèle qui nous vient des générations d’avant mais qui ne tient pas compte des défis des mamans d’aujourd’hui. Or, « une mère heureuse fait des enfants heureux ».
  • Les croyances viennent parfois de ces phrases assassines qui nous restent en tête inconsciemment, une phrase qui nous a été adressée et qui blesse plus profondément qu’on ne le croit. Prenons le temps de nous les remémorer et de réaliser qu’elles n’ont de valeur que dans l’esprit de celui qui les a prononcées, que cela ne nous concerne pas. Les exemples étaient nombreux, « elle laisse son enfant à la garderie jusque 18H ! » (euh, moi aussi), « tu as besoin de beaucoup de sommeil, tu ne devrais pas te mettre ça en plus sur le dos » (ah bon ? Et si c’est ce que je veux ?).
  • Nous croyons que pour réaliser quelque chose, nous devons d’abord nous excuser, surtout dans le travail. Nous excuser pour ne pas froisser les susceptibilités, nous excuser de déranger quelqu’un en lui demandant quelque chose alors que c’est son job, nous excuser d’être malade, … En bref, nous nous excusons quand nous ne sommes pas au top et nous nous excusons quand nous réussissons. Nous nous excusons donc beaucoup trop ! A l’avenir, mesurons quand une excuse est nécessaire et autorisons-nous à exister le reste du temps.

  « Des conseils pour vivre enfin au rythme qui nous convient »

  • Accepter sa part d’hyperactivité ! « Je suis hyperactive mais quand je suis sur quelque chose qui me passionne, ça me donne de l’énergie même si j’en fais beaucoup ».
  • Toujours avoir une passion à côté de ma vie pro, voire trouver une passion dans ma vie pro.
  • Vivre au rythme qui nous convient c’est avant tout connaître sa propre énergie ! Nous avons parlé de l’ennéagramme et nous sommes convaincues que ce modèle permet de mieux nous connaître pour nous rapprocher de notre big job big life aligné à notre fonctionnement. Le bon exemple est quand nous avons parlé de nos peurs : Jess : « j’ai peur de manquer quelque chose, je crois que la vie est trop courte et que je dois la remplir au maximum, pour en obtenir le plus de plaisir possible, le plus de satisfaction » (base 7 ennéagramme), Arli : « j’ai peur que si je ne réalise pas suffisamment de choses, je ne serai pas assez aimée, remarquée, du coup je crois que je dois toujours en faire plus » (base 3 ennéagramme). Et vous ?
  • Nathalie : « quand mes enfants qui sont grands viennent, je pense que je dois organiser tout au mieux, pour qu’ils ressentent à quel point c’est chouette avec moi… mais ils m’ont dit que ce n’était pas nécessaire d’en faire autant ». Un conseil est d’écouter nos proches, ceux qui nous connaissent et nous veulent du bien. Ils voient des choses en nous qui peuvent vraiment nous aider à nous rapprocher de la vie à laquelle nous aspirons.
  • Se donner des rendez-vous avec soi-même, une activité qui permet de faire le vide. Pour cela, allons-y par essais et erreurs : la méditation, le sport ou les sorties ne conviennent pas à tout le monde, mais parfois nous sommes surprises de ce que nous pouvons découvrir comme activité ressourçante, essayons donc même des choses qui paraissent être éloignées de ce que nous faisons habituellement et trouvons celle qui nous permet de marquer un temps d’arrêt dans notre journée, notre semaine, notre mois.
  • Ne pas avoir peur de nos émotions, même celles qui sont qualifiées de négatives. Comme nous l’avons dit avant, elles sont de bonnes messagères, là où notre mental nous empêche de prendre une décision.
  • Et enfin, partageons nos rêves,
  • Arrêtons de nous excuser tout le temps,
  • Osons dire non.

Nous aurions pu continuer cette table ronde encore longtemps ! Merci à Céline et Nathalie et à toutes les participantes pour leurs idées, leurs échanges et le développement de la communauté Bliss, une communauté de femmes qui sont convaincues que big job rime avec big life si on s’en donne les moyens. Si vous avez envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à aller sur notre site www.blissbyjae.com, à vous inscrire à notre newsletter, à demander à parler de notre programme B. Everything.

Blisskiss

J&A