
Avez-vous parfois l’impression que les obligations, les activités s’empilent dans votre agenda, jusqu’à ce que le « truc de trop » fasse déborder le vase ? On ne se rend pas compte que les activités s’empilent car cela se fait au fur et à mesure : on dit oui à une première chose et puis à une deuxième et ensuite, à une troisième…et c’est quand on a la photographie complète, et qu’on se rend compte de ce que cela représente dans la vie quotidienne, qu’on comprend la situation parfois pesante dans laquelle on s’est mise.
Dans mon cas, il s’agit des activités extra-scolaires. Au fur et à mesure des années, les activités des enfants se sont accumulées avec pour conséquence un nombre élevé de trajets pour les y conduire. Avant l’épidémie, nous avions la chance de pouvoir compter sur nos parents pour nous aider durant la semaine. Mais maintenant, ce n’est plus le cas et cela devient vraiment très lourd. Alors quand ma fille m’a demandé si elle pouvait remplacer ses cours de solfège et clarinette par un cours d’équitation, j’ai d’abord vu cela comme un nouveau trajet à mettre en place, avec de nouvelles contraintes. Ensuite j’ai réfléchi et je lui ai dit : « OK, si nous trouvons un manège dans un rayon de 10 min en voiture de la maison ! » (ndlr : nous habitons dans un petit village avec pas grand-chose aux alentours). Après 15 jours, nous avions ainsi trouvé la perle rare : un très chouette manège proche de la maison.
Ensuite, comme elle aime vraiment ses cours d’équitation, elle a voulu faire un stage… et puis deux, et puis trois. Dans ce cas, cela veut dire qu’il faut aller la conduire chaque jour au manège et donc, se lever tous les matins et être prête relativement tôt…alors que ce sont les vacances !!! Et là, un maman dont les filles allaient aussi au stage, a proposé de faire une tournante à trois pour aller conduire chaque jour les filles. Du coup, je n’ai dû aller les conduire et les rechercher qu’un seul jour.
Quand je prends un peu de recul par rapport à la situation, je me rends compte que j’ai réussi (pas tout à fait consciemment) à appliquer deux stratégies (dont nous parlons souvent chez Bliss) pour allouer moins de temps aux choses que je n’aime pas. D’abord, j’ai mis mes limites : j’ai dit OK pour les cours d’équitation, mais seulement si on trouve un manège proche de la maison. Ensuite j’ai délégué ou en tous cas, j’ai pris part à une stratégie de délégation pour s’occuper des trajets du stage.
Cet exemple du « Truc de trop », nous l’avons partagé avec les participantes de notre dernier webinar « Passer votre temps à VIVRE plutôt qu’à faire ! » comme l’une des pistes de réflexion. Comme d’habitude, la richesse des échanges et la diversité des expériences, nous montrent que chacune vit les choses de façon différente, et que ce qui est « un truc de trop» pour moi ne l’est peut-être pas pour les autres. Cependant, nous avons chacune notre truc de trop, celui qui fait que nous passons plus de temps à faire plutôt qu’à vivre. Mais il existe des solutions afin d’inverser la tendance et de faire un choix conscient sur la façon dont nous allouons notre temps.
Alors vous aussi soyez vigilantes 😉 et essayer de neutraliser ce truc de trop avant qu’il ne vous embête !
Bliss bizz
Arli