La zone d’impuissance : de nouvelles perspectives

Je suis de retour d’Amsterdam après quatre jours de détente en famille. Quatre jours de déconnexion, de belles visites et de moments tranquilles à trois. Gaspard était parti au ski avec son parrain et m’a manqué mais cela fera l’objet d’un autre post sans aucun doute ! Le dernier jour, nous sommes allés visiter le musée Van Gogh. J’avais réservé un Thalys à 15H15 et je m’en voulais car la journée était belle et je me demandais pourquoi je n’avais pas plutôt pris celui de 17H15… ça m’arrive tout le temps, revenir sur mes choix une fois que j’ai une info supplémentaire, ici la météo, et me demander si j’ai fait le bon. Autant vous dire que ce fonctionnement m’use énormément. J’avais lu sur leur site que la visite du musée se faisait en une heure et demi mais ce n’était pas le cas, pas pour nous : en regardant ma montre, j’ai réalisé que nous y étions restés plus de deux heures. Mais je ne me stressais pas, il y avait encore moyen de rejoindre la gare à temps. Sauf que la personne qui avait son casier au-dessus du nôtre nous en a empêché l’accès en cherchant des chewing-gums et en refermant toutes ses trousses avec une lenteur affolante, que nous avons marché moins vite que prévu et que nous avons raté le tram d’une seule petite minute. Timing serré, petits contretemps et au final un train manqué de cinq minutes.

Quand j’ai réalisé dans le tram que nous ne l’aurions pas, je me suis dit que je n’allais pas en faire tout un plat, que c’était trop tard et que paniquer, râler, m’énerver n’aurait fait que stresser Elliott et gâcher la fin de la journée. Nous avons donc pris un billet pour le train de 18H15, histoire de profiter encore un peu. Ca m’a coûté le prix d’un échange de billet Thalys mais je n’y pouvais plus rien à ce moment-là. Nous avons donc acheté du fromage et pris un verre dans un bel endroit complet tous les autres jours.

Je ne suis pas d’un naturel très philosophe, la zen attitude et moi, ça fait 2 ! Mais penser que je ne peux vraiment rien changer à la situation, seulement à la manière dont je la vis m’aide pas mal.

Face aux événements, nous sommes soit…

  • Dans une zone de contrôle : nous maitrisons la situation, elle dépend même éventuellement de nous, de nos choix et de nos actes
  • Dans une zone d’influence : la situation ne dépend pas uniquement de nous mais en y mettant de l’énergie et posant les bonnes actions, nous pouvons l’infléchir
  • Dans une zone d’impuissance : j’ai raté mon train, il n’est plus là, fini, parti… je ne peux absolument rien faire pour changer cet état de fait.

Identifier dans quelle zone nous nous trouvons permet d’orienter nos actions, de nous focaliser sur les bonnes solutions et, dans les meilleurs moments, d’adopter une perspective qui permette de tirer le meilleur de la situation.

#blisskiss

Jess