Se balancer entre sa vie pro et sa vie perso et aller se reposer en Norvège, un défi!

Quand nous donnons nos conférences ou nos séances de coaching, nous parlons souvent d’essayer de trouver non pas l’équilibre mais une balance entre vie professionnelle et vie personnelle. Ce qui semble jouer sur les mots est en réalité un élément-clef pour nous, un concept qui permet de rester flexible et d’accepter que tout n’est pas confortable tout le temps, que des moments pénibles existent, et ce n’est pas un problème, tant qu’ils peuvent être compensés par des moments plus alignés à notre vision de la vie.  Ce que nous visons n’est donc pas un équilibre 50-50, entre une vie pro et une vie perso en permanence épanouissantes de manière équilibrée et réparties parfaitement dans notre existence.

Et bien non, car il y a des moments où le travail prend énoooormément de place (voire toute la place) et c’est tant mieux pour autant que ce soit pour une bonne raison, que nous soyons en accord avec ça et que ça ne dure pas trop longtemps.

Et il y a des moments où nous sommes focus à 100% sur notre vie personnelle, nous appelons notamment cela « les vacances ».

Il y a quelques années, une connaissance avec qui je parlais des vacances, m’a fait cette réflexion : « quand tu pars en vacances, tu le payes au boulot une semaine avant et une semaine après (minimum) ». Ce qui est drôle, c’est qu’avant d’entendre cette phrase, je ne m’en étais jamais vraiment rendu compte. Comme quoi, le changement vient aussi parfois d’une petite phrase choc ! Par contre ce qui m’arrivait, c’était d’être malade le premier jour des vacances. Un gros coup de fatigue, une petite gastro, une insolation… comme si, quand je me relâchais sans prévenir, mon corps craquait un peu.

Cette année, le mois de mai a été particulièrement intense sur le plan pro. Manque d’anticipation de ma part, projets ou expertises reportés et donc rassemblés malgré moi sur ce mois de mai, je me suis globalement senti débordée. Le mois de juin, lui aussi toujours très chargé sur le plan pro puisque juste avant l’été est aussi une période très dense sur le plan personnel (des anniversaires de gémeaux). A cela s’est ajouté cette année, le CEB d’Elliott et les festivités de fin de primaires.

Au milieu de toute cette agitation, me voilà donc, les quelques jours précédant mon départ en Norvège avec zéro moment off.

Ce voyage en Norvège, je l’avais organisé de A à Z, il me tenait très à cœur et avait occupé mon esprit et mes soirées en mai et juin. Et heureusement car la semaine avant le départ a été intense : voir mes patients avant les congés, des réunions, des rapports et de l’administratif à boucler et les fameuses activités de fin d’année de mon fils. Certains peuvent dès lors me demander pourquoi je me suis investie là-dedans alors que j’étais déjà très (trop) occupée… Premièrement, je fonctionne comme ça, je remplis au max mon agenda et c’est un travers contre lequel je lutte, je le sais et cette prise de conscience, liée à la connaissance de l’ennéagramme, m’aide beaucoup. Deuxièmement, parce que j’en avais envie, parce que c’était important pour moi. Passer une nuit (blanche) à l’école pour encadrer 20 enfants de 12 ans avec deux autres mamans, aller travailler le lendemain matin et véhiculer les mêmes bambins avec d’autres mamans le lendemain après-midi pour leur activité à l’Eau-d’Heure était très important pour moi. « Participer à la vie de mes enfants en dehors de la famille » fait partie de mes priorités. J’aime les associations de parents, servir aux bars d’école ou de scouts, vendre des pâtisseries et encadrer leurs activités. Il y a plein d’autres choses que je n’aime pas, qui ne font pas partie de mes priorités et que je délègue à d’autres personnes qui y trouvent de l’intérêt.

Ce que je veux dire, c’est qu’en acceptant d’être débordée pendant cette semaine, je n’ai pas abîmé mon équilibre puisque j’accepte qu’il ne soit pas parfait ! J’ai opéré un mouvement de balancier, pesant très fort du côté travail pendant le mois de mai, jonglant entre boulot et festivités en juin et me reposant l’esprit en Norvège.

Vous l’aurez compris, tout est question de flexibilité et balance ! Nous sommes toutes les deux adeptes de ce fonctionnement, qui passe par une vision claire de ce que nous voulons pour notre vie, basée notamment sur une meilleure connaissance de soi. Ca vous tente ? Rendez-vous sur notre programme B. Everything pour en savoir plus et rejoignez notre table ronde du 24 août pour nous connaître mieux !

A bientôt

Blisskiss

Jess